À propos image
Qui je suis ?   Pourquoi je ne suis pas un coach ? 

Clyde Caillier, j'ai 50 ans,
j'ai été identifié THPI (très haut potentiel intellectuel) homogène au WAIS IV en décembre 2019 avec un trouble associé.
Je suis le fondateur de la page locale Facebook "HPI Dordogne ", ouverte en janvier 2020 et du Groupe privé L'Oasis pour HPI (ou toute autre appellation choisie).
Je suis également intervenant dans les journées "Cheval émoi" destinées aux enfants avec TND au centre équestre de Trélissac.
 Intime du profil twice exceptional ou double exceptionnalité, je suis aussi familialement concerné par le TSA et le TDAH.
                      Lien : Facebook / HPI Dordogne

À travers ces espaces, j'ai rencontré et aidé des dizaines de personnes avec des profils différents qui soient en phase pré-test, post-test ou en recherche de réponses et d'avis sur leur sentiment d'atypicité. J'y ai aussi rencontré des profils haut potentiel qui voulaient juste échanger, s'enrichir par le partage.

D'emblée, il est important de le préciser : je ne vends pas du développement personnel, des programmes, des méthodes, des stages, chez moi on discute, on écoute, on échange et les prix sont clairement affichés. 
Parce que je propose du vécu, de l'expérience, je ne fais que les sujets que je connais par mon vécu et mon savoir: le HPI et le TSA, le TDAH lorsqu'ils sont associés. 
Évidemment, je ne m'arrête pas au socle du vécu, je n'ai jamais cessé de me documenter sur le HPI, les twice exceptional HPI/TSA et HPI/TDAH mais surtout les sciences humaines pour une meilleure perception multi-angles de la typologie complexe du HPI.

Fort de plus de cinq années d'accompagnement et de mon expérience personnelle, j'ai pris le temps de construire un website nourri. Maintenant, je souhaite pouvoir consacrer plus de temps, mieux répondre aux demandes en professionnalisant cet accompagnement avec la même bienveillance, la même ouverture d'esprit, la même humilité face à ce concept perçu comme compliqué.
Je veux autant proposer de l'accompagnement à des personnes qui ont des doutes, qu'à des personnes qui vont bien. Je ne suis pas là pour exploiter la pathologisation supposée du profil HPI. Grâce à l'échange entre pairs, je peux autant permettre à un jeune HPI, d'avoir des discussions sur des registres propres au haut potentiel qui lui permettent de se dépasser pour un meilleur accomplissement ou un adulte pour regagner l'estime de soi et ainsi conquérir une meilleure adéquation.

Qu'est-ce qui m'a motivé à m'engager dans cette activité d'accompagnement et de pair-aidance ? 
L'exemple de Josef Schovanec, HPI et autiste célèbre en est un parfait résumé. Dans son livre "Je suis à l'est !" publié chez PLON en 2012, page 73-93, il raconte son errance ainsi :
Entre 2001 et 2007, il consulte un « cabinet psy », jusqu'à trois cabinets en fait, espérant recevoir un coaching pour résoudre ses difficultés de relations sociales et mieux se comprendre. Cela débouche sur une prescription d'amisulpride, puis d'aripiprazole, d'olanzapine et de rispéridone, entraînant de nombreux effets secondaires. En raison d'une erreur de diagnostic, il est considéré comme schizophrène. Il raconte, en plus, l'absence d'échange, de réponses à ses questionnements.
     Des gens que j'ai croisé via mon espace Facebook ont reçu des diagnostics de bipolarité, de schizophrénie avec traitement pour au bout de 10 ans se révéler être juste autiste avec haut potentiel intellectuel. Je parle donc d'une approche de pair à pair dans un espace où l'on s'écoute, où l'on se comprend.
L'auteure et psychologue Charlotte Parzyjagla le dit très bien dans son livre "Les adultes surdoués" publié chez ellipses en 2018. P22 : "On ne peut observer par soi-même que ce que l'on est capable de concevoir par soi-même. Autrement dit, le praticien doit être "plus surdoué que le surdoué" pour comprendre pourquoi certaines idées sont pertinentes".

Une chose est certaine, l'univers HPI, et les neuroatypicités sont complexes, en perpétuelles évolutions dans leur compréhension. Lorsque l'on cherche des infos sur le net, il peut y avoir de quoi être effrayé. Il devient difficile de démêler les concepts en vogue non étayés, des vérités étayées mais ayant moins de panache. Combien d'articles de presse comportant des erreurs grossières, combien d'interventions vidéos véhiculant des amalgames à l'emporte-pièce ?
Quand vous pensez être certain d'une chose et que vous poussez l'investigation, vos certitudes tanguent et on en arrive à la citation d' Alan Greenspan :
"Si vous avez compris tout ce que je viens de vous dire, c'est que j'ai dû faire une erreur quelque part".
C'est donc un univers où l'on peut vite s'égarer et se retrouver enfermé par des stéréotypes, des étiquettes, des croyances. Je porte beaucoup d'attention à démystifier, débunker, les mythes et légendes de cet univers.
Mon approche s'intéresse davantage à la personne, ce qu'elle fait, où elle va, plutôt qu'à une étiquette magique censée résoudre tous les problèmes. L'étiquette est une étape, mais après ? Pour autant, il faut déjà trouver la bonne étiquette.


Chez moi, nous parlons de vécu, d'expériences de vie et de rencontres, de pair-aidance. C'est en cela la différence majeure avec un psychologue et son apport académique, parfois indispensable dans la chaîne de votre exploration. 
Je ne vous vendrai aucun programme ou stage, mon ambition n’est pas dans ces plans tendancieux de coachs du moment qui se lèvent un matin en se disant :"je fais coach en yoga, cuisine ou neurodivergence?" Ma principale motivation est d’apporter de l’aide, pas de fourguer mes produits dérivés, cette approche se place dans la continuité de ma période bénévole;  je fais des rencontres intéressantes, des échanges enrichissants, j’aide, je suis très heureux ainsi.

Ce que je propose ?
En trois mots : 
"Pas à pas".

Pour faire un résumé : 
- Il est nécessaire de comprendre, de savoir de quoi on parle précisément dans ces histoires de définitions, de profils et dans un deuxième temps, quoi faire de ces outils. 
- Il est aussi nécessaire que des parents soient accompagnés, et qu'ils puissent parler. S’ils vont bien, ils peuvent aider leur enfant, j’ai d’ailleurs connu cette solitude avec le mien. 
- La médiation parents/enfant ou de couple peut aussi beaucoup apporter avec des profils complexes et parfois multiples.

J'essaie d'offrir un espace d'écoute, de compréhension, d'échange, d'explication pour des personnes ayant juste besoin d'échanger avec un pair. Je peux aussi échanger avec des personnes rencontrant des difficultés ou juste des doutes. 
Pour cette deuxième catégorie, nos rencontres peuvent être en parallèle d'une éventuelle thérapie chez un psy, chez moi, on tentera d'explorer ce champ de profondeur du cerveau de typologie HPI ou de profil à fort potentiel cognitif, on essaie aussi de travailler la perception de son étiquette lorsqu’on est HPI avec un TSA ou un TDAH.

Vous trouverez beaucoup plus de détails dans les prestations : 
Lien : Mes prestations

Je ne m'appuie pas sur les préceptes et techniques du développement personnel. Je ne chercherai pas à imposer une ligne de pensée, c'est la vôtre qu'il nous faut trouver, chacun ayant un chemin d'équilibre qui lui est propre. Je vous aiderai à faire la part des choses sur les infos fausses, les mythes et légendes véhiculés dans le monde HPI.

Le noyau central reste d'écouter et de comprendre des personnes avec des approches ou des besoins liés à leur spécificité.

La rencontre se fait en réel, mais j'ai des demandes de personnes habitant dans des secteurs où elles ne trouvent pas de ressources à leur questionnement. Je propose la solution de la rencontre en visio via l'appli Teams (gratuite), Zoom, Meet Google, pour apporter une solution. C'est très facile à mettre en place.
>>Téléchargement gratuit Teams (PC et mobile)<<
>>Page d'accompagnement pour rejoindre une visio<<

Je ne propose pas :
Je ne suis pas psy et je ne prétends pas l'être, cela n'est pas mon approche. Je ne propose donc pas de thérapies, elles sont réalisées par des professionnels diplômés. Je ne propose pas non plus de tests alternatifs discutables.
HPI, THPI etc. sont des appellations corrélées à un test exclusif (WAIS ou WISC), le seul qui fasse consensus et soit officiel à ce jour, sa passation est protocolisée, standardisée. Il n'est pas transposable pour s'offrir une étiquette comme certains "coachs" le proposent.
En revanche, il existe différentes typologies d'intelligences : un musicien de génie est un surdoué, mais il n'est pas forcément HPI au regard du test WAIS qui s'intéresse au facteur G , vous comprenez l'idée.

En dernier lieu, je n'accompagne pas les HPE en tant que HPE, sans chercher à heurter, ce concept oh combien séduisant n'est pour l'instant démontré par aucune étude, il n'y a pas de nomenclature nette, pas d'outils pour cadrer cette définition (Lien : Sujet de synthèse sur le HPE). Pour autant, j'accompagnerai volontiers une personne à explorer, à comprendre et à aller plus loin vers sa compréhension et les questionnements qui l'ont amené à cette définition. Le risque peut être est de perdre des années dans un concept encore mal défini. 
Surtout, faites attention aux coachs qui « vous comprennent ».

Parlons-en si vous le souhaitez.

Je peux aussi vous accompagner par TEAMS ou autres, si vous habitez trop loin de ma zone. 

                    Après tout, qui mieux qu'un HP 
                                   pour parler en HP, 
                                   à un autre HP !


Sur ce site internet, vous trouverez également : 
- Des résumés sur les biais cognitifs, grain de sable de toute réflexion.
- Des liens vers ma chaîne YOUTUBE .
- Je propose des liens vers des études, des livres, des professionnels...




Pour ceux qui veulent aller plus loin :

B) Mon approche intellectuelle : 



Imaginez un segment, figure géométrique linéaire en 2D, ayant un point de départ et un point de fin.
Ce segment illustre le mode de pensée, de réflexion représentatif de la majorité des gens.
Il a l’avantage d’être binaire comme la référence de pensée classique : il y a le bien et le mal , le vrai et le faux etc. Vous remarquerez que tout fonctionne par dualisme, une chose s’opposant à une autre. L'approche standard conçoit que quelqu’un a raison ou a tort, est bon ou mauvais etc. Cette dualité impose une hiérarchisation également sous plusieurs aspects, si quelqu’un a tort, c’est que quelqu’un a raison et ce quelqu’un qui a raison doit faire grandir celui qui a tort pour l’élever dans le segment. Ce processus est tel un voyage sur un curseur ou sur une table de mixage comportant des centaines de curseurs.

Alors maintenant, imaginez que votre esprit attrape ce segment à chacune des extrémités. Vous tordez ce segment jusqu’à en faire un anneau, les 2 extrémités précédentes se soudent l’une à l’autre. Avec le même motif de base, vous avez maintenant un système de réflexion, de valeur, de forme circulaire ; n’ayant plus de début ni de fin, de vrai ni de faux, de bien ni de mal. Tout est sujet à paradoxe selon les standards classiques : je suis malheureux mais tellement heureux ; c’est mal ce que j’ai fait, mais tellement une bonne chose ; vous avez raison, mais tellement tort, cependant j’ai moi-même tort de croire que j’ai raison de pouvoir estimer le tort ou la raison de votre choix.

Ce concept exotique débarrasse de beaucoup de notions basiques et incroyablement entravantes pour accéder à des couches de réflexion plus poussées.
Là, j’amène doucement la notion de paradigme.

Un paradigme est comme un puzzle géant représentant notre vision du monde. Un paradigme est comme une pièce majeure de ce puzzle, un cadre de pensée qui structure notre compréhension de la réalité.
Beaucoup de gens vivent dans un paradigme défini qui n’évolue que par mouvements lents et collectifs, parce que, rappelons-nous de notre segment de base, il est à plat.

Mais où se cache alors la possibilité de faire coexister plusieurs paradigmes, donc plusieurs cadres de pensée, plusieurs structures de notre compréhension en un même instant.

Ici encore, rien de magique, cela se trouve sous notre nez !
Repartons à notre segment de référence, visualisez-le s’il vous plaît. Nous l’avons tordu, jusqu’à rejoindre et fusionner les deux extrémités pour en faire un système de pensée libéré du dualisme, en effet, il n’y a plus de début ni de fin, on ne peut plus juger quelque chose qui s’extrait d’un système non hiérarchisé.

La dernière chose qu’ils nous restent à faire est de faire un pas de côté ! Si vous restez bien en face de votre segment, comment pouvez-vous être sûr qu’il sot en 2D ou en 3D ? La perspective est cachée, bien que présente depuis le début. C’est ainsi que notre anneau, une fois constitué, laissait entrevoir un champ de profondeur à notre segment de base, maintenant que je fais un pas, puis deux, je perçois nettement un tube qui s’étire vers l’infini dans la perspective.

Je n’ai rien créé, tout est là depuis le début, tout n’était que combinaison et perception des choses.
J’accède donc à la dimension des paradigmes multiples, se combinant à mon principe circulaire faisant voler le dualisme, la mono-perception des paradigmes vole aussi en éclat. Laissant la possibilité de faire coexister plusieurs fondamentaux, plusieurs modèles conceptuels structurant la pensée et la perception sans hiérarchisation. Ensuite, on peut courber cette perspective des paradigmes, mais c'est une autre histoire...
>>Lien vers les paradigmes multiples<<

Voilà comment je fonctionne, comment je pense, quelle est mon exploration, poussant toujours plus loin la manipulation mentale de notre segment de base, commun à chacun de nous. Vous ayant démontré qu’en restant dans l'image des trois dimensions qui nous sont familières, on peut déjà aller loin.